Depuis l’île de Kyushu, nous nous sommes d’abord rendus à Hiroshima. Pas vraiment le temps de visiter le 1^er jour, nous avons sauté dans les transports pour nous rendre à Miyajima, petite île en face d’Hiroshima qui a la particularité d’abriter le monument le plus photographié du Japon, à savoir une porte sur l’eau, accessible à marée basse. Les cerisiers en fleurs étaient au rendez-vous ainsi que la foule du dimanche!! Miyajima compte également des dizaines de biches qui viennent quémander de la nourriture auprès des visiteurs qui s’arrêtent pour manger…et nous n’avons pas échappé à la règle.

Notre journée ensoleillée à Miyajima fut très agréable… mais pour la petite histoire, arrivés devant cette fameuse porte, la batterie de l’appareil photo d’Hervé a lâché et notre appareil… nous a lâchés tout court… Plus moyen de faire une seule photo… Heureusement les téléphones portables ont pu prendre le relais pendant quelques heures. (Nous avons fini par racheter un appareil photo à Kyoto.. qui ne s’exprime qu’en japonais vu que Panasonic ne vend que des appareils photos en japonais au Japon! Ce sera l’occasion pour nous peut-être de nous mettre à l’apprendre!)

Le fameux portail flottant 

On prend de la hauteur                             Une habitante repue de Miyajima

Coucher de soleil spectaculaire

 Le lendemain, visite d’Hiroshima et principalement du musée de la paix, qui raconte l’avant, le pendant et l’après bombe du 6 août 1945. Très poignant. Hiroshima milite bien sûr aujourd’hui contre la prolifération des armes nucléaires et le maire de la ville écrit même à chaque fois au président du pays qui procède à des essais. La dernière en date (des 560 au total) était adressée à Barack Obama…

Le Peace Parc Memorial et le dôme, un des seuls monuments encore debout pourtant situé à l’épicentre de l’explosion

Le 6 août 1945, à 8h15, le temps s'est arrêté à Hiroshima

Découverte culinaire de l'okonomiyaki

Après ce passage un peu éclair (mais instructif) à Hiroshima, nous sommes partis à Kyoto, capitale culturelle du pays. A Kyoto, nous avons en effet visité des dizaines de temples. Le temple Sanjusangen-do avec ses 1001 statues de Kannon, une déesse bouddhiste, guerriers à 25 bras, le temple Kiyomizu-dera avec sa très belle vue sur la ville, le temple Kinkaku-ji ou temple doré, le temple Ginkaku-ji ou temple d’argent, le temple Chion-in avec la plus grande porte en bois du Japon… 3 jours intenses à Kyoto qui nous ont fait découvrir une ville immense, des petites ruelles qui nous auraient presque fait oublié les millions d’habitants de la région, les geishas (les seules que nous aurons vues du voyage), le château de la ville avec ses cerisiers éclairés, et une ville très animée en soirée.

Le temple d’or de Kinkaku-ji et la porte en bois de Chion-in

Impressionnantes 1001 statues                    Julie se recueille

L’imposant gardien du temple de Ninna-ji   Pose «rabu-rabu» (littéralement: love-love)

Jardins japonais, ambiance zen assurée

Rencontre inattendue et brève dans les ruelles de Kyoto

Composition florale, de jour comme de nuit

Il n'est pas rare de croiser des japonaises en kimono et des touristes en Quechua

Le marché au petit matin

Julie et Hervé toujours spirituels même au détour d'une ruelle

Bonne nuit Kyoto

Au milieu de notre séjour à Kyoto, nous sommes allés à Nara, connu entre autres pour le plus grand temple en bois du monde qui s’y trouve. Les dimensions étaient effectivement impressionnantes et il fallait imaginer qu’à l’époque où il fut construit (tous les temples au Japon ont été reconstruits à une époque ou à une autre), il était un tiers plus grand! Nous avons pique-niqué à Nara sous les cerisiers, comme de vrais petits Japonais!

Biche hurlante                                           Biche méchante

Pagode à 5 étages et le gigantesque temple Todai-ji

Sous l'oeil de Buddha, seuls les enfants peuvent se faufiler

Hanami… Oishi!!                                         Les Japonais, précurseurs de la mode!

Sur le chemin des lanternes

 Pendant cette semaine, nous sommes restés en contact avec Sébastien pour suivre l’évolution des événements de la centrale de Fukushima. C’est ainsi que nous avons alors pris la décision de nous rendre à Tokyo. Mais ça, c’est pour la prochaine fois!