Après Lovina, petit tour à Padangbai, tout à l’est de Bali, où nous avions donnée rendez-vous à Nick, copain de Gilles en voyage d’affaires à ce moment-là entre Singapour et la Nouvelle-Zélande.

De Padangbai nous avons pris un speedbaot (de la pire des compagnies qui soient, un de ses bateaux a coulé il y a un an) pour nous rendre sur une des îles Gili, Gili Trawangan, petite île proche de Lombok. Nous avons alors découvert un petit bijou au milieu de l’Indonésie: une île de 8km de diamètre, aux plages de sable blanc et à la mer turquoise, sans voiture, à la visibilité sous l’eau impressionnante et à l’ambiance nocturne plus que sympa, pas trop bondée, ni trop jeune ni trop vieille. Bref, un super mélange! Après un cours de rafraîchissement, Nick a pu plonger avec nous et admirer clownfish, lionfish, tortues, raies à points bleues et quelques champs de coraux encore intacts, même si la grande majorité est aujourd’hui détruite à cause de la pêche à la dynamite. Le soir venu, c’était toujours les pieds dans le sable – poisson du jour grillé… juste succulent!

Bienvenue sur l'île de Gili Trawangan, ici les routes ne sont encombrées que par des chevaux... et des plongeurs!

Petit échauffement en snorkeling avant les grands fonds

La fine équipe

On s'est débruoillé pour trouver quelques coraux encore intacts

Julie, contente de retrouver ses tortues!

Nick n'est pas en reste!

Chacun sa méthode pour se camoufler: le pufferfish sous un corail et le cuttlefish en véritable caméléon

Nos premiers Juvenile Angelfish, suivis par un magnifique lionfish

Tourniciti, tournicoton!!

Portrait de famille (de plongeurs)

Sexy back                                               Notre petit coin de paradis... avec piscine

Une journée qui se finit bien, encore et toujours du poisson frais au programme

Le nouvel ami de Julie                              

So raise your glass! 

Nous sommes restés 24 heures de plus après le départ de Nick (profité de la piscine de notre magnifique petit coin de paradis et… du lecteur DVD, parfait sous la pluie!), avant de partir sur Lombok, où Julie a pu profiter d’une partie de son cadeau d’anniversaire offert par Gilles: 2 jours dans une magnifique villa avec tout le confort: un grand salon au rdc, une grande chambre à l’étage avec sa terrasse, son immense salle de bains, et son dressing room, un jacuzzi (d’accord… qu’on n’a jamais su faire marcher) et l’accès direct à la piscine depuis la terrasse du bas. Un vrai luxe qui nous changeait notre quotidien! Au programme: massage et farniente! Nous ne sommes pas beaucoup sortis de notre palace, bah oui, il fallait bien en profiter!

Julie savoure son cadeau d'anniversaire...

... les pieds dans l'eau

Après s’être bien reposés sur Lombok (que nous n’avons pas beaucoup visité), nous sommes allés… nous reposer sur Gili Air, autre île des Gili. Là encore, Gilles avait gâté Julie en réservant un bungalow très sympa à deux pas de la plage. Nous avons pris le temps de faire le tour de l’île à pied, siroter un jus en admirant le coucher du soleil et (là encore!) manger un excellent poisson grillé sur la plage. Décidément, ces étapes auront été bien tranquilles et l’occasion pour nous de recharger les batteries avant nos derniers jours à Bali et notre départ en Australie.

Notre conquête des îles continue sur Gili Air

Les enfants profitent de la plage à marrée haute comme à marée basse

A la pêche aux moules moules moules...

C'est au Legend Bar que nous savourons la fin de journée

Départ en carosse pour de nouvelles aventures

Il nous a fallu 3 jours et 2 nuits pour atteindre Lovina, sur la côte nord de Bali depuis Yogyakarta. Un tour organisé qui nous aura permis d’éviter de prendre les transports publics et de rencontrer beaucoup de francophones.

Nous nous sommes retrouvés dans un mini-bus avec 2 couples de Bruxellois : Jonathan et Kildine en vacances pour 3 semaines et Alice et Joël en voyage d’un an. Vous pouvez imaginer que finalement le trajet de 10 heures jusqu’à Probolingo nous aura paru assez court. N’hésitez pas à aller voir le blog d’Alice et Joël! A Probolingo, changement de bus pour monter en altitude au pied du volcan Bromo. Une petite nuit de sommeil car réveil à 4 heures pour aller admirer le lever du soleil… que nous n’avons pas vu. En effet, et nous l’avons appris plus tard, le volcan a recommencé à cracher cendres et sable la nuit où nous y étions. L’air était chargé de poussières, le sol et la végétation étaient recouverts d’une grosse épaisseur de cendres. C’est raté pour la vue sur les volcans avec le lever du soleil… mais une fois arrivés au pied du Mt Bromo, le spectacle était magique! Des dunes de sable «frais» qui conduisaient au cratère, où nous sommes montés pour admirer le volcan cracher. Les conditions de sécurité étaient loin d’être optimales, on a même assisté à des avalanches de sable… un pas de travers et on ne remontait plus! La vue en valait tout de même bien la peine.  

Les premières lueurs du jours masquées par les cendres                Petit tour en jeep

Lawrence d’Arabie

On distingue enfin un bout de soleil          Les cavaliers du désert 

Une avalanche de cendres

En s’approchant suffisamment, on voit apparaître le paysage 

Gilles au bord du gouffre                         Balade finie, on reprend la route

Le programme de la journée ensuite a beaucoup ressemblé à la veille: du bus, du bus et du bus. Nous avons dit au revoir à Alice et Joël (que nous avons revu quelques jours plus tard sur Bali) et dans notre nouveau «groupe», 2 autres couples de Français, facile de communiquer donc! 

Une nouvelle nuit assez courte au pied du volcan Iijen: nous nous sommes levés pour la 3^ème fois de la semaine à 4h du matin! Nous n’avons pas assisté au lever du soleil, juste marché 1 ½ heure pour arriver au cratère. Au fond du cratère se trouvent un lac bleu turquoise et des gisements de souffre bien jaunes. Entourés par le cratère, le spectacle était grandiose! Bravant là aussi les interdits, ou plutôt le manque de sécurité, nous sommes descendus dans le cratère pour regarder travailler ces hommes qui extraient le souffre à mains nues avant de le remonter à l’aide de paniers en osier, souvent de 70 à 80kg. Inutile de vous dire que pour ce travail à haut risque pour la santé, ils ne gagnent presque rien: 0.05 € ou 0.06 CHF par kilo de souffre.

A nouveau au bord d’un cratère, on a l’embarras du choix en Indonésie 

A 6 heures du matin, on a la montagne pour nous tous seuls! 

La coupe du monde en souffre!                 Conditions de travail très pénibles 

Véritables fardeaux à monter à dos d’hommes 

Rencontre inopinée en descendant du volcan   En route pour Bali avec Nazir et Noëlie

Après Iijen, de nouveau du bus, sur des routes où on croyait que seuls les 4x4 pouvaient s’aventurer, du bateau pour atteindre Bali et enfin un bus local pour Lovina, notre retraite pour quelques jours. Notre guesthouse était au calme, en face de champs de riz, parfait pour se reposer.  

Lovina est surtout connu pour les dauphins qui y passent, mais manque de temps et d’envie, nous n’avons pas fait le tour en bateau matinal proposé habituellement aux touristes. Non, Lovina aura été pour nous l’occasion de passer notre niveau supérieur de plongée, celui qui donne la possibilité de plonger jusqu’à 30 mètres. Deux plongées autour d’une épave, le USS Liberty, à l’est de Bali, et 3 plongées autour d’une petite île, Menjangan à l’ouest, et hop, c’était dans la poche! L’épave nous a vraiment impressionnés: il s’agit d’un ancien bateau américain de 110 mètres de long qui a été touché par les Japonais lors de la 2^ème guerre mondiale et qui a été enfoui sous l’eau lors de l’éruption du volcan en 1966. Sous l’eau on a pu voir l’ancre, des échelles, des portes… et bien sûr quantité de poissons et de corail! Lors de notre 2^ème journée de plongée, nous avons rencontré Roxane une Canadienne très sympa, que nous avons retrouvé avec son amie pour dîner avec... Alice et Joël, arrivés entretemps sur Bali. Des Canadiennes, des Belges, une Française et un Suisse, une belle tablée francophone!

Lovina, capitale du dauphin                       Parade religieuse au coin d’une rue 

Magnifiques rizières visibles depuis le pas de notre porte 

C’est reparti pour encore plus de plongées! 

On retrouve les copains! 

Première plongée à 30 mètres de profondeur! 

On peut distinguer l’ancre et d’autres éléments de l’épave

L’escadron des fonds marins                 On n’est pas les seuls à nager bien synchronisé

Gilles à l’affût d’une grande colonie de garden eels

On doit vraiment écarquiller les yeux pour voir l’hippocampe nain et le stone fish

A Bali, on trouve des temples partout, même sur une île inhabitée!

On passe une bonne soirée entre amis les pieds dans le sable autour d’un bon poisson

C’est le moment de dire au revoir à Alice et Joël, nous partons vers l’île de Gili Trawangan

On nous avait prévenus: Jakarta présente peu d’intérêt pour les touristes. Polluée, embouteillée, impossible pour les piétons, les quelques bâtiments qui pourraient être agréables à voir ne sont pas entretenus… bref, la ville ne nous a pas beaucoup séduite. Par contre, nos premiers contacts avec les Indonésiens se sont très bien passés, tout le monde était vraiment très gentil et curieux.

Après une journée à l’Ambassade d’Inde (pour Gilles) et dans l’ancien quartier colonial hollandais, une journée à Bogor (à 1 heure de train de Jakarta) pour visiter son jardin botanique, nous avons pris le train, de jour cette fois, pour nous rendre à Yogyakarta, centre culturel de l’île de Java.

On voit bien que les Hollandais sont passés par là!

Il y a de l'animation devant le café Batavia     Spéciale dédicace à Michèle ;-)

Monas, symbole d'indépendance et de virilité   On s'est convertit... le temps d'une visite!

Lilliputienne à Bogor                                 Jakarta, à l'heure de pointe

Le trajet en train s’est révélé très agréable: de la place pour les jambes, un bon service à bord, et surtout de magnifiques paysages de volcans lorsque l’on quittait les zones urbaines: on s’est effectivement rendus compte que Java est une île très peuplée – deux fois l’Angleterre pour la même superficie – et que les villes peuvent être très étendues.

Une fois arrivés à Yogyakarta, nous sommes allés visiter le kraton, autrement dit le palais de sultans de Yogya. En nous y rendant, nous avons expérimenté les techniques locales de vente: «Le kraton? Ah non, aujourd’hui c’est fermé, et puis demain, le spectacle de danse est très beau. Par contre aujourd’hui, vous pouvez aller dans un centre d’art, vous prenez un tricycle, pas cher, pas cher, et vous pourrez aller parler aux artistes…» Blablabla, une fois, deux fois, trois fois, c’est vite devenu lassant, d’autant plus qu’on savait pertinemment qu’ils se mettraient une bonne commission dans la poche et qu’on nous envoyait à l’art center surtout pour mettre la main au portefeuille.

Le kraton était en l’occurrence ouvert, et le spectacle de «wayang kulit», des marionnettes locales en ombre chinoise, était tout à fait charmant. Nous avons même assisté plus tard à la fabrication de ces marionnettes.

Bienvenue dans la vieille ville de Yogya     Anciens bains privés des sultans

Wayang Kulit, spectacle de marionnettes en ombre chinoise, le tout en musique 

Yogyakarta est une ville très agréable, sans grand immeuble et pas trop embouteillée ni polluée (en tout cas, moins qu’à Jakarta!). Elle a été notre point de départ pour l’exploration de sites de temples majeurs dans la région: Prambanan et Borobudur.XPrambanan est le plus grand complexe hindou de Java et nous a laissé une forte impression. Les temples ont beaucoup souffert lors du tremblement de terre de 2006, mais la plupart ont maintenant été restaurés et nous avons pu admirer des temples très bien sculptés, dédiés à Shiva, Vishnu ou Brahma. A l’heure du repas (pour les autres!) nous nous sommes mêmes retrouvés tous seuls au milieu d’un temple: l’ambiance était alors très particulière. 

Deuxième site: Borobudur. Nous y avons dormi afin de pouvoir assister au lever du soleil depuis le temple. Borobudur, temple bouddhiste, est constitué d’un temple principal, massif, de plus de 100 mètres de chaque côté. C’est la torche à la main et le sarong à la taille que nous avons grimpé sur la structure et attendu le soleil. La première heure de visite qui a suivi a été la plus agréable car les hordes de touristes venus de Yogyakarta n’avaient pas encore débarqué. Les gravures tout autour du temple et sur les 7 étages sont très fines et relatent beaucoup d’histoires dont les clés nous manquaient parfois pour tout comprendre! Ensuite, il nous a fallu répondre aux multiples sollicitations des Indonésiens qui voulaient se faire prendre en photo avec des Occidentaux et des étudiants en anglais à qui le prof avait demandé d’aller discuter avec les touristes. Quoi de mieux pour développer ses capacités orales? Efficace peut-être, là encore lassant au bout de la dixième sollicitation! Dur dur d’être une rock star!       

Avec les mollets durs comme du béton, nous avons repris le bus depuis le pied du Mont Kinabalu pour aller passer 3 jours au bord de la rivière Kinabatangan. Elle est assez particulière car entourée de jungle, et il est intéressant d’y faire des tours en bateau car on peut admirer les animaux en toute liberté. Et ils sont nombreux à cet endroit car, à cause de l’homme et de ses plantations de palmiers à travers toute la région, ils n’ont plus beaucoup de jungle où s’abriter… en l’occurrence dans la région de Sukau.

Une première escale à Sandankan, petite ville pas désagréable en bord de mer, avant le départ à Sandankan. Lorsque nous sommes repassés au retour dans cette ville, nous avons eu le meilleur repas occidental depuis que nous sommes partis début février dans un restaurant… anglais!! Oui on sait, ça ne s’invente pas!

Sukau est un minuscule village au bord de la rivière et nous étions logés dans une guesthouse un peu particulière, Osman’s Homestay. Véritablement accueillis au sein de la famille, celle d’Osman, de sa famme Yanti et de leurs 6 filles. Les 2 dernières, des jumelles, devaient avoir 2 ans. Inutile de vous dire qu’il y avait toujours beaucoup d’animation! Les journées commençaient par une balade en bateau assez tôt pour pouvoir profiter de la nature qui se réveille, retour à la maison et repos jusqu’en milieu d’après-midi où on remontait sur le bateau jusqu’à la tombée du jour. Pas de chance pour nous, Osman, qui est le spécialiste pour voir les animaux dans la jungle, n’était pas là, mais il a été remplacé par les grands-pères, moins experts, mais tout aussi sympathiques et bavards.

Premier jour, premier tour en bateau pendant lequel nous sommes partis un peu plus loin que d’habitude à la recherche des éléphants. Après 1h30 de remontée rapide de la rivière, nous les avons vus traverser le bras d’une rivière adjacente. Les cris des éléphants d’abord, le bruit de leur pas dans les broussailles et enfin le père, la mère et le petit dans l’eau. Magique!

Pendant nos autres tours en bateau, nous avons pu admirer des oiseaux magnifiques aux couleurs éclatantes et surtout beaucoup de singes: des macaques et des proboscis (les singes au nez très développé). Un matin, nous sommes même partis avec un grand-père faire un «trek» dans la jungle. Notre guide n’étant pas très sportif, la balade ne fut pas très longue, d’autant que les sangsues se sont mises à nous grimper dessus… nous étions alors contents de retrouver le bateau!

Ces quelques jours ont été vraiment relaxants et singuliers.

C'est parti pour 3 jours d'observation de la nature

Très impressionnés de voir ces éléphants en liberté

On s'arrête en chemin pour admirer quelques oiseaux.

Rhinoceros Hornbill sur un arbre perché   Visite d'une libellule chez Osman

La maison familiale                                   et sur le bateau avec le grand-père

La petite dernière de la famille                Julie en tenue de combat

Des macaques par dizaines qui traversent la rivière sur des cables pas très naturels...

Bon appétit!

Voilà les proboscis et leur fameux nez qui les rend si sexy!

Toute la famille réunie au bout d'une branche

Pour continuer notre observation de la nature, nous avons ensuite passé une journée au centre de réhabilitation des orangs-outans. Il faut y être pour l’heure de leur repas, car c’est à ce moment-là qu’ils viennent jusque sur une plateforme visible des visiteurs, où ils sont nourris. Les orangs-outans étaient assez relax et se mettaient dans des positions dignes des contorsionnistes les plus souples! Petit tour dans la jungle pour Gilles pour finir la visite, où une sangsue s’est accrochée à lui sous son aisselle sans qu’il s’en aperçoive et qui s’est décrochée une fois repue! Miam miam!

 Avec autant de paparazzis, on se croirait sur la Croisette...

... mais les véritables stars à Sepilok sont les orangs-outans

En pleine acrobatie                                  Celui là a l'air benaise

Dernière étape à Bornéo: Kota Kinabalu. Nous y avons retrouvé le temps d’une soirée Emilie et Olivier, nos amis de Hong-Kong, venus y passer le week-end. Le homard et surtout le snapper qu’on a dégustés au marché de nuit étaient vraiment délicieux! Enfin, une journée de snorkeling à Sapi, toute petite île au large de KK (prononcez kéké) pour profiter du soleil, de la plage, avant de repartir pour de nouvelles aventures… indonésiennes cette fois!

On célèbre nos retrouvailles avec Emilie et Olivier autour d'un bon homard

Escapade en snorkeling au large de KK, on ne tient plus une semaine en dehors de l'eau

Julie tombe amoureuse des Tomato-clownfish

Ici les poissons, qui sont habitués à être nourris, nous harcèlent

Mmmm..la meilleure pizza du voyage!         Durian Trufflina...on en a une énorme envie!

Après une semaine passée dans une position horizontale (en plongée, sur un transat ou au lit) quoi de mieux… qu’une petite marche en montagne? Enfin, quand on dit petite, c’est une façon de parler: le Mont Kinabalu est la plus haute montagne d’Asie du Sud-Est, il culmine à 4095 mètres.

Une première journée restée à marcher dans le parc national au pied de la montagne nous a permis de nous mettre en jambe, car le lendemain, c’était parti pour l’ascension. Partis de 1800 mètres d’altitude, la première partie de la montée consiste en 6 kilomètres et 1500 mètres de dénivelé. Des panneaux tous les 500 mètres nous ont montré la progression (parfois pas très rapide) de notre marche. Le système du Mt Kinabalu fait que nous étions obligés de monter accompagnés d’un guide qui se met systématiquement derrière le plus lent (en l’occurrence Julie!) Pas très loquace, et même parfois complètement invisible, le nôtre ne nous a pas appris grand-chose sur la faune et la flore locales, mais nous avons quand même vu que la forêt dense laissait place à une forêt plus éparse. Au bout de 5h30 d’efforts, nous sommes arrivés à notre refuge pour la nuit. Pas d’eau chaude pour la douche mais un bon chocolat chaud! Au refuge, nous avons fait la connaissance de Flo, un Allemand, et Mark… un Bärner vivant à Zürich. Occasion pour nous de repenser à notre ville!

Nous nous sommes couchés tôt car le lendemain, la marche reprenait à 3 heures! Encore 2h45 d’ascension pour arriver pile à l’heure pour le lever du soleil. L’atmosphère était très particulière: dans le noir, chacun avec sa lampe frontale, on ne voyait pas l’environnement dans lequel on marchait, juste les lampes des autres marcheurs, plus haut ou plus bas. L’effort s’est révélé intense lorsqu’on a quitté la forêt et qu’on a commencé à grimper sur la roche nue, à l’aide d’une corde. Mais au bout, la récompense: la vue sur toute la vallée une fois que le soleil s’était levé. Nous avons eu d’ailleurs beaucoup de chance, les nuages qui bouchaient la vue les 2 jours précédents se sont dissipés pour nous!

En montant, nous avons croisé des groupes qui redescendaient, même avant le lever du soleil, tellement ils avaient froid! Eh oui, à plus de 4000 mètres d’altitude, même à Bornéo, il faisait plus que froid à 6 heures du matin.

La descente que nous avons faite en une journée s’est avérée être la partie la plus difficile de la marche. Impossible de mettre un pied devant l’autre pendant les quelques jours qui ont suivi. Heureusement, nous avions un programme plus que relax pour nous en remettre, mais on vous racontera ça la prochaine fois!

Le plein d'énergie avant une longue ascension

C'est tout pour aujourd'hui, on s'arrête à 3300 mètres.. Vivement la douche froide!

Départ à 3 heures du matin...

Juste à temps au sommet pour le lever du soleil 

Découverte de ce qui nous entoure à la lumière du jour

Le Low's Peak, qui culmine à 4095m, ne porte pas bien son nom!

Encore tout sourire au début de la descente... Ca ne va pas durer!

Paysages "lunatiques"

Vue bien dégagée sur toute la vallée

On admire le Mont Kinabalu... d'en bas!